Chartres de Bretagne, le 31 mai 2012
vendredi 1 juin 2012
jeudi 26 avril 2012
Vœu sur la situation des meuneries Axiane
Présenté en session du Conseil Général par Philippe Bonnin, Vice
président en charge de l’économie et
l’emploi.
Le 26 avril 2012
mardi 21 février 2012
lundi 9 janvier 2012
mercredi 9 novembre 2011
Pour une révision de la politique d'intervention économique du Conseil Général d'Ille et Vilaine
Contribution de Philippe Bonnin - novembre 2011
Des collectivités aux budgets exsangues
Une crise économique qui va perdurer.
vendredi 21 octobre 2011
AXIANE - Usine de Maure de Bretagne
Ce lundi 17 octobre, Philippe Bonnin, Vice Président chargé de
l’économie au Conseil Général d’Ille et Vilaine et Pierre Yves Reboux,
Conseiller Général du canton de Maure de Bretagne, ont rencontré le
Directeur Général du groupe coopératif AXEREAL, M. Philippe de Reynal,
propriétaire des meuneries AXIANE. La meunerie de Maure, ex AMO-Celbert,
est aujourd’hui l’un des 14 établissements d’AXIANE. Monsieur Thierry
Hébert, Directeur Général des meuneries AXIANE participait également à
cet entretien qui s’est déroulé à Chartres en Beauce.
Les échanges
ont permis de faire un point très précis sur la situation des
meuneries, suite à la disparition des politiques de quotas sur les
céréales panifiables. Les conséquences de l’actuelle crise viennent pour
l’essentiel de :
Þ la volatilité extrême des cours (de 110 à 250 €/T des blés meuniers),
Þ
la mutation très rapide de la boulangerie à l’avantage de la grande
distribution dont le hard discount, plus à même
de faire pression sur des prix bas,
Þ l’insuffisance d’investissements industriels anticipateurs des
nécessaires gains de productivité
Þ et par voie de conséquence de la quasi disparition du marché des
farines à
l’exportation, aujourd’hui occupé
par des pays plus performants sur les prix de
revient et du fait d’usines modernes dans les nouveaux pays
consommateurs de
farines panifiables.
Dans
ce contexte, l’usine AXIANE de Maure de Bretagne doit se tourner vers
des marchés plus porteurs avec un nouveau programme d’investissements et
de fabrications.
Les deux élus d’Ille et Vilaine ont reçu les
assurances que la meunerie AXIANE d’Ille et Vilaine n’est pas remise en
cause et qu’elle doit jouer un rôle stratégique sur le marché des
farines boulangères dans l’Ouest. Ils ont également obtenu des garanties
sur le renforcement du pôle administratif et financier de Maure, dédié à
l’ensemble des sociétés AXIANE en France. Ils ont également discuté des
modalités concernant l’accompagnement des personnes à qui il sera
proposé une mutation professionnelle, soit par leur départ de la société
ou un déplacement vers un autre site du groupe. Enfin, il est très
clair pour le Conseil Général que l’usine de Maure devra se doter d’un
véritable projet industriel, capable de relancer l’activité et les
emplois. Le Département est prêt à y jouer le rôle qui le sien au
service du développement économique. A cette occasion PY Reboux a
annoncé qu’une table ronde se tiendra dans les locaux de la communauté
de communes lundi 24 octobre en fin de matinée. De nombreux acteurs
territoriaux seront présents dont le Président du Conseil Général, Jean
Louis Tourenne, ainsi que les partenaires sociaux. Ensemble ils
étudieront les pistes de travail possible pour venir en aide aux
salaries de la minoterie mauritanienne.
mardi 18 octobre 2011
Recapitaliser les banques : L’hôpital au secours de la charité…
Comment des Etats surendettés peuvent prétendre recapitaliser des banques, tout justement rendues insolvables par la dette de ces mêmes Etats ?
vendredi 30 septembre 2011
lundi 26 septembre 2011
jeudi 8 septembre 2011
lundi 5 septembre 2011
PSA - 5 jours chômés à Chartres de Bretagne
Avec l’annonce de 6 jours chômés à Poissy et 5 à Chartres de Bretagne
en octobre dans les usines PSA Peugeot - Citroën, j’ai souhaité
répondre aux multiples interpellations qui montrent le degré
d’inquiétude dans l’opinion sur la situation économique et de l’emploi.
Nul
doute que le marché automobile va fléchir au-delà des tendances déjà
constatées à partir d’un premier semestre 2011 particulièrement morose
avec la sortie du dispositif de la « prime à la casse ».
Fin juin,
l’enquête de notre association nationale, l’ACSIA, auprès de ses
adhérents soulignait déjà l’absence de lisibilité pour l’emploi et la
poursuite des restructurations dans le réseau de sous-traitance,
pourtant l’un des plus performants d’Europe (source : Comptes Harmonisés sur les Echanges et L’Economie Mondiale).
Comme
chacun sait, en 2009 et 2010 les programmes de rationalisation
industrielle ont été mené au « pas de charge » dans toute la filière,
tellement la crise faisait craindre le pire.
A cet égard, l’usine
PSA Peugeot Citroën de Chartres de Bretagne a été reconnue comme un
« modèle du genre » en matière de réorganisation des process de
fabrication pour retrouver de nouvelles marges de productivité. Pour la
pérennité de l’usine, force est de constater que le tribut payé est très
lourd au sein notre bassin d’emploi, comme pour tout le département
d’Ille et Vilaine.
Certes, la meilleure adéquation entre l’outil
industriel et le marché des véhicules du segment supérieur fabriqués à
Chartres de Bretagne et commercialisé par le Groupe Peugeot - Citroën fait que nous
n’abordons pas le scénario de crise attendu dans les mêmes conditions
qu’en novembre 2008 (annonce du plus grand plan national de départ pour
1 750 salariés de l’usine). Toutefois, je souhaite bien rappeler que
rien n’appelle à la sérénité en cette rentrée, comme dans tellement
d’autres secteurs d’activité ; ce qui touche immédiatement les salariés,
les familles et par voie de conséquence leur ressources. J’ajouterais
un point sur la politique de rigueur et d’austérité qui est menée par le
Gouvernement et qui vient d’être annoncée. Elle n’arrange rien, elle
aggrave une situation déjà dégradée ; En contractant la demande, le Pays
ne peut que plonger dans la récession.
La crise de la dette
publique, qui touche déjà les petits épargnants (*) avant de parler des
contribuables modestes fait craindre une chute des acquisitions de bien
durables. C’est déjà le cas avec le logement en juillet et rien ne peut
exclure maintenant une forte rétraction des achats d’automobiles en
Europe.
Cette rentrée difficile montre le bien fondé qu’est le
nôtre de jouer la solidarité entre toutes les collectivités françaises
pour ne pas aborder cette nouvelle « perturbation » économique en ordre
dispersé et donc en l’absence de toute coopération pour agir ensemble.
La concertation s’impose toujours plus pour discuter avec l’Etat et les
dirigeants des groupes sur la façon de préserver notre potentiel
industriel dont la valeur n’est pas contestée vu de l’étranger, puisqu’à
l’heure où les grandes sociétés nationales délocalisent, des
industriels européens et américains choisissent encore la France pour
investir.
(*) - 70% des fonds des banques de dépôt françaises
sont investis en obligations d’Etats de la zone Euro ; principalement
la France, l’Italie et la Grèce
mardi 7 décembre 2010
Crise - La fin d’un modèle ?
La
crise sociale est grave. Elle ne peut se résumer au seul débat sur les
retraites. Ne nous voilons pas la face, l’inquiétude exprimée par les
jeunes et nombre de salariés trouve son explication dans une situation
économique dégradée qui n’offre que peu de perspectives pour les jeunes
générations. Les indicateurs de l’économie en témoignent :
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