jeudi 2 juillet 2020

Après la crise sanitaire et maintenant économique : reconstruire notre projet communal de cohésion sociale.

En ce début d’été, selon tous les experts, il s’avère que les conséquences économiques du confinement vont être catastrophiques. L’impact social le sera tout autant. Les personnes qui subissent déjà les contraintes de la précarité financière ne seront pas épargnées. Derrière cette réalité, ce sont les familles les plus modestes et les jeunes qui seront très certainement les premiers touchés. À ce stade, n’entrons pas dans le débat sur les responsabilités de la gestion de la crise sanitaire, comme à propos des fragilités manifestes de notre économie. Elle s’est révélée très dépendante de produits importés, hélas indispensables … Ce n’est pas seulement la question des masques ou des médicaments …

En réalité, cette crise sanitaire n’a fait que mettre en avant les conséquences redoutables de la désindustrialisation : Déficits du commerce extérieur, déficits budgétaires et endettement colossal … Comment de très hauts responsables économiques, comme politiques peuvent aujourd’hui s’en étonner ? C’est incompréhensible !

Concernant les finances publiques locales, celles-ci vont être de nouveau mises à contribution. Je me suis déjà exprimé sur la crainte de voir encore nos ressources communales diminuer. Pourtant, ce sont elles qui nous permettent d’assurer la nécessaire cohésion sociale, la solidarité, ou bien ce qu’on appelle le « Vivre Ensemble ». Pour l’essentiel, nos moyens sont consacrés aux écoles, au sport, à la culture et à tant d’autres activités destinées à tous. La commune assure la maintenance et l’entretien de l’ensemble des locaux et bâtiments. Notre devoir : c’est de continuer à faire en sorte que tous les chartrains puissent accéder aux activités proposées dans la commune, quelles qu’en soit la nature.

Ainsi, la contribution de la collectivité ne peut plus s’assimiler à une « politique de guichet », surtout en cette période de ressources contraintes. L’intervention publique doit s’inscrire dans le cadre d’une « politique de projet ». Cette politique engage tous nos partenaires dont bien sûr les associations.

Dès la rentrée, nous allons nous investir dans la reconstruction du projet associatif, sportif et culturel. Ce projet devra t-être collaboratif. Son fondement sera très clair : contribuer à l’éducation et la solidarité. En d’autres termes, notre priorité doit être donnée à la consolidation de la cohésion sociale.

 

Philippe Bonnin

Maire

Conseiller départemental