vendredi 10 janvier 2020

Défendons l’engagement concret et le développement humain dans un monde durable

En ce 9 janvier 2020 à la Halle de la Conterie, la cérémonie des vœux a rassemblé près de 450 Chartrains et acteurs locaux de la vie politique, associative, culturelle sportive économique et sociale. La soirée a débuté par un diaporama en musique, retraçant les faits marquants de l'année écoulée. Le Maire, Philippe Bonnin, a ensuite adressé ses vœux à l'assemblée.

Extraits de l'intervention...

Je vous souhaite une très belle et bonne année 2020. Que ce soit une année de pleine satisfaction dans vos projets ; une année pour avancer, pour aller plus loin ensemble et faire de notre commune un espace de qualité de vie. Cette qualité concourt à consolider la dimension du vivre ensemble, de l’engagement collectif ; que nous parlions d’aménagements pour adapter la ville aux enjeux, voire au défis du futur ; qu’il s’agisse d’environnement, d’éducation à l’éco-responsabilité.

Nous adaptons constamment nos services et nos équipements pour l’accueil des nouveaux habitants, des nouvelles générations qui préparent leur avenir à l’école et dans les espaces d’activités de la commune. Nous avons également à faire évoluer l’accompagnement de tous nos amis qui avancent dans l’âge et tous ceux qui vivent avec leur handicap. Tout le monde à sa place dans la commune, chacun a le droit d’y être accueilli et respecté.

2020 ne semble pas commencer sous les meilleurs augures : une économie européenne et nationale sans véritable dynamique, des crises sociales dont la nature et les origines sont multiples, nombre de tensions géopolitiques apparaissent, sans oublier les incendies sur le continent australien ... Malgré tout, qui pourrait contester notre réelle motivation à faire de 2020 une grande et belle année ? Une année de résolutions fortes, parce que déterminantes pour l’avenir ?

La nouvelle décennie, pourrait-elle devenir celle d’une certaine rupture ? La rupture indispensable pour engager d’autres étapes technologiques, génératrices de nouvelles évolutions environnementales et par voie de conséquence économiques et sociétales plus heureuses ? L’unique objet en serait de préserver la planète avec tout le monde vivant qui l’occupe dont bien sûr l’humanité elle-même. On nous le rappelle instamment : les 10 prochaines années seront déterminantes. Et justement, parce qu’il nous est encore possible d’agir.

Le consensus qui se construit et de plus en plus partagé : c’est qu’il n’y a plus d’économie durable sans qu’elle soit capable de se structurer autour d’activités productives, propres au sens environnemental et bien présentes dans chacun de nos bassins de vie. Certes on entend parler de développement durable, de transition écologique. Mais que reste-t-il à ce jour de toutes ces belles déclarations nationales, des sommets de « bien-pensants », des grandes conférences ?

A notre échelle communale... des actions environnementales concrètes

Nous sommes la seule commune de l’agglomération à valoriser toute sa biomasse fermentescible depuis 1998, puis combustible pour les chaudières à bois, à partir de 2009 ; ceci avec le soutien des communes membres du syndicat de la piscine de la Conterie. Nous sommes la seule commune à avoir atteint l’objectif de 20% d’énergie renouvelable dans sa consommation et d’avoir réduit sa consommation énergétique au moyen d’investissements adaptés. En 2008, nous avions été salués par l’attribution du prix régional du développement durable. Plus récemment, en 2017 la commune a reçu le prix national de la diversité végétale attribué par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris.

Chartres de Bretagne est également la 1ère commune qui a engagé et achevé la gestion régulée de ses flux d’eaux pluviales, de même qu’en les dépolluant au moyen de la réalisation d’un dispositif de phytoépuration naturel. Ce dispositif occupe une vaste zone humide reconstituée. C’est la trame verte et bleue du ruisseau de la mécanique. Elle s’étend depuis le parc des loisirs et jusqu’à son embouchure dans la Seiche.

Cependant, on ne peut que déplorer l'actuelle destruction de la zone humide sur le site du Perray à Saint Erblon et dont nous, les élus intercommunaux d’avant la métropolisation, sommes à l’origine de la valorisation avec l’implantation de végétaux adaptés. De même, nous n’avons pas attendu l’agglomération pour nous engager dans une politique de recyclage. Nous nous sommes battu pour préserver notre centre de collecte, de tri et recyclage contre les velléités de fermer la déchetterie.

Le diaporama de l’année 2019 présente nombre d’initiatives ; de beaux projets, de belles réalisations. Ils ont du sens parce qu’ils répondent à ce qu’ensemble nous voulons faire en structurant la ville au moyen d’équipements et de services de qualité. Nous le faisons également chaque fois qu’utile avec nos communes voisines et partenaires. Nos projets sont destinés à consolider la cohésion sociale et la solidarité entre générations et toutes les personnes, quelques soient leurs conditions sociales, de culture ou d’origine. Ils s’inscrivent dans le cadre républicain de la laïcité, hors de tout champ communautaire. Notre seule communauté publique : c’est la commune, ce sont les communes dans la République … Défendons l’engagement concret et le développement humain dans un monde durable. Notre engagement doit porter très haut le sens du collectif. En 2020, le temps de l’action est plus que jamais présent.

Bonne année à tous.

Philippe Bonnin

 

 

 

 

jeudi 12 décembre 2019

Le redressement des comptes publics de la France ; conséquences pour nos communes

Le débat d’orientations budgétaires, pour le budget 2020.Commune de Chartres de Bretagne
Depuis la crise financière et industrielle de 2008, la dette publique de la France est passée de 1 200 milliards d’euros à 2 400 milliards fin 2019
À l’issue de la crise financière de fin 2007, elle-même suivie de la grande dépression industrielle de 2008 - 2010, la zone euro a connu une augmentation sans précédent de la dette publique. La cause en est la reprise des créances bancaires irrécouvrables auprès d’acteurs économiques en cessation de paiement ; entre autres dans le secteur immobilier, mais également industriel.

vendredi 25 octobre 2019

Pour une autre gouvernance métropolitaine.

À l’issue des élections municipales de mars 2014, toutes les assemblées communales ont été prises de court, suite à l’entrée en application précipitée de la loi de « métropolisation », le 27 janvier 2014. Les orientations gouvernementales actuelles tendent à transférer de nombreuses compétences communales et départementales aux Métropoles : gestion des infrastructures de proximité, voirie, réseaux, mais également l’économie, l’aménagement, l’habitat et l’environnement.
Nous en sommes au bilan.

mercredi 16 octobre 2019

L'État met en cause les services de proximité, dont les trésoreries.

Intention de fermer la Trésorerie de Chartres de Bretagne

La mise en cause de la Trésorerie de Chartres de Bretagne est de nouveau inscrite dans les projets de l’État. C’est la traduction d’une politique persistante de démantèlement programmé des services publics de proximité.
Une telle décision est en parfaite contradiction avec le discours que nous entendions voici quelques mois ; en particulier après la crise sociale des « Gilets jaunes ».
La Trésorerie de Chartres de Bretagne concerne directement 16 communes qui représentent plus de 100 000 habitants. Elle assure des services aux populations concernées, dont les plus vulnérables. Elle gère les ressources de nos collectivités, conformément aux obligations réglementaires d’exécution budgétaire des fonds publics.
Aux côtés des agents de l’État, salariés des trésoreries, je vous invite à participer à la réunion ouverte à tous pour la défense de nos services publics.
Elle se tiendra à Chartres de Bretagne, le lundi 21 octobre à 18 heures 30, Salle Victor Basch (sous la Mairie).
Comptant sur votre participation et avec tous mes remerciements pour votre mobilisation, je vous prie d’agréer l’expression de ma considération la meilleure.
                                                                        Philippe Bonnin,
                                                           Maire de Chartres de Bretagne
                                                                Conseiller Départemental

vendredi 11 octobre 2019

Réchauffement climatique, biodiversité, « arrêtés glyphosates » …

Depuis des années, l’opinion publique est mobilisée pour que la planète soit encore vivable d’ici les prochaines décennies et au-delà. De grands rendez-vous et débats se tiennent régulièrement, tels que le Grenelle de l’environnement en 2007, la conférence de Paris sur le climat en 2015 ou le sommet « Action Climat » du mois dernier à l’ONU. Des « marches pour le climat » mobilisent les citoyens par centaines de milliers sur tous les continents, dont une majorité de jeunes.

lundi 2 septembre 2019

Restituer aux élus locaux une part des marges d’initiatives perdues en 2015

Le 17 juillet 2019, Les ministres chargés de la cohésion des territoires et des collectivités ont présenté le projet de loi « Engagement et Proximité » ([1]).
L’introduction du texte donne clairement le ton : « un seul objectif : une meilleure reconnaissance de l’engagement des maires et de la commune … Les Français continuent de faire confiance à leurs élus municipaux. En contact permanent avec leur vie quotidienne, ils sont le visage de la République. Mais aujourd’hui, de nombreux maires expriment leurs difficultés face aux obstacles qu’ils rencontrent sur le terrain (manque de reconnaissance, complexité administrative, etc.). L’ambition est de valoriser la commune et de la remettre au cœur de notre démocratie. Elle a été la grande oubliée des lois sur les territoires qui ont choisi de célébrer les grands ensembles. Pourtant, les Français sont attachés à cet échelon de proximité, qui est aussi le premier niveau de service public. Autour de la mairie se structure la vie locale, … ».
Après 5 années de réformes brutales au prétexte d’une prétendue rationalité ou cohérence territoriale, comment se fait-il que nous ayons dû en arriver à tant de mépris des élus locaux, comme des citoyens, et ce jusqu’à la révolte ! pour qu’enfin la prise de conscience des « hautes autorités » du Pays les conduise à reconnaitre le rôle essentiel de la commune au cœur de la République ? Un tel retournement quant à la considération de la gouvernance locale est une très bonne nouvelle.
À ce stade, parmi les mesures phares du projet de loi, on retiendra les propositions suivantes :

« Remettre de la souplesse dans la répartition des compétences entre la commune et l’intercommunalité. Depuis 2015, les compétences eau et assainissement sont obligatoirement gérées par l’intercommunalité. Demain, celle-ci pourra déléguer à la commune une partie ou l’intégralité de ces compétences. Sujet particulièrement sensible dans la population, le maire bénéficiera désormais d’un droit d’initiative pour procéder à la modification du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) ».

« Choisir son intercommunalité, plutôt que la subir et remettre le maire au cœur de l’intercommunalité. Les maires ne peuvent pas toujours agir sur certaines décisions qui touchent le quotidien de leurs administrés. De plus, les petites communes ont peu de représentants pour faire entendre leur voix. Selon ce nouveau projet de loi, pour permettre au maire d’être plus réactif face aux décisions à prendre, l’intercommunalité pourra faire une délégation de signature aux maires pour certaines décisions. Par ailleurs, avec l’accord de l’intercommunalité ou de 30 % des maires, un « conseil des maires » pourra être créé pour plus de discussions et de coordination ».

Les grands indicateurs statistiques laissent supposer une nette amélioration économique en France. Cependant, à la lecture plus détaillée des chiffres, la réalité est autrement plus nuancée. La richesse nationale produite (PIB) n’a jamais été aussi mal répartie depuis la reconstruction économique des années 1950 – 60 ([2]). La précarité sociale, les difficultés éducatives et d’emploi, associées la crise écologique montante sont autant de préoccupations qui interpellent et mobilisent les élus communaux.
Face à de tels défis, ce n’est pas de trop que de donner aux assemblées communales toute la légitimité nécessaire pour conduire ces politiques essentielles qui concourent à la préservation de la cohésion sociale et à un minimum de solidarité mise en œuvre au plus près des habitants de nos communes.
Philippe Bonnin


([1]) - Présentation du texte de loi en Conseil des Ministres par Mme Gourault, Ministre chargée de la cohésion des territoires et M. Lecornu, Ministre chargé des collectivités.
([2]) - La reconstruction d’après la seconde guerre mondiale.

dimanche 7 juillet 2019

Préoccupations pour l'emploi industriel

Les crises industrielles occupent sans le moindre répit médiatique l’actualité nationale. Grandrange-Mittal, Ascoval-Vallourec, PSA-Aulnay, GM&S, Doux en Bretagne, Ford Blanquefort, Goodyear, Whirlpool ou encore Alstom-General-Electric sont autant d’exemples emblématiques de la désindustrialisation sans égal du pays.
En termes statistiques, nous savons que l’emploi industriel induit trois emplois directs en proximité dans nos bassins de vie. Ainsi, plus que toute autre activité, les secteurs productifs créent de la valeur qui se redistribue localement par les rémunérations, la fiscalité et bien sûr l’investissement.
En ce qui concerne l’investissement, c’est évidemment selon les choix de l’industriel : conforter la compétitivité et l’emploi sur place, ou bien délocaliser … ce qui signifie bien souvent encore : tirer parti d’avantages sociaux, sanitaires et environnementaux dans nombre de pays fort peu scrupuleux des droits humains et du développement durable. En outre, prenons bien garde que les démantèlements industriels ne soient pas comptabilisés en investissements ; en quelque sorte, c’est un coût.
Avec moins d’activités productives, convenons en, une économie peut s’avérer dynamique. Par contre, dans un tel cas, les besoins les plus indispensables en produits manufacturés, comme de consommation courante (dont l’alimentaire !) sont achetés à l’extérieur. Le risque est alors d’entrer dans la redoutable spirale des déficits commerciaux ([1]) compensés par toujours plus de dette. Nous sortons des principes fondamentaux qui concourent à l’élaboration des théories de l’équilibre général des termes de l’échange.
En ce début d’été, on nous annonce que la dette publique atteint 100 % ([2]) de la richesse créée (PIB) sur une année en France. Voici 10 ans, juste après l’envolée de l’économie numérique et l’euphorie immobilière, principalement Nord américaine, ce fut le choc de la plus grande crise de la dette privée que nous ayons connu depuis la seconde guerre mondiale. L’industrie automobile, de l’Europe aux États Unis était à l’arrêt, comme d’ailleurs les usines de Chartres de Bretagne. De son côté, Schneider reportait son projet local de transfert du centre de la commune à la nouvelle zone d’activités de la Conterie. Autour de nous : en Bretagne et Pays de Loire, le secteur agroalimentaire entrait dans une période de doutes, suivis de dépôts de bilans. En 10 ans, de 2008 à 2018, l’Ille et Vilaine a accusé un solde négatif de 14 000 emplois industriels. Fin 2018, ils étaient 56 700 sur un total de 447 000 emplois privés et publics ([3]).
Durant les années 2012 - 2015, Nombre d'entre nous se souviennent encore des risques de fermeture qui pesaient sur les établissements PSA de la commune. Les effectifs sont ainsi passés de 12 000 ([4]) en 2006 à 3 400 ([5]) aujourd’hui ...
Au-delà de notre mobilisation lors de la crise en 2012, nous sommes de nouveau confrontés aux craintes tant redoutées de nouvelles ruptures dans un contexte européen aussi tendu que durant années 2008 - 2015.
Justement, depuis 2015 la diversification / réindustrialisation du site de La Janais à Chartres marque le pas. L’État est bien moins proactif qu’il le fut à ce sujet, alors que les plans sociaux subis ici même ont été autrement plus importants que ceux des entreprises dont nous parlions au début de cet article. Les chiffres parlent d’eux-mêmes !
Force est de constater que les collectivités dites compétentes en matière économique n’ont pas été au rendez-vous. Leur implication a été bien plus cosmétique que stratégique. Une modeste satisfaction tout de même : à notre échelle, nous avons crée 1 000 emplois sur le site de La Conterie. Ce sont des sujets dont nous aurons à reparler très vite.
                                                        Le 5 juillet,                Philippe Bonnin

([1]) Le déficit du commerce extérieur
([2]) 2 358,9 milliards d'euros, soit 99,6% du Produit Intérieur Brut (PIB) ou Richesse Nationale annuelle créée.
([3]) Données INSEE.
([4]) Données communiquées à l’époque pour les reversements de taxe professionnelle aux communes.
([5]) Ouest France, le 19 juin 2019

mercredi 26 juin 2019

La Transition Écologique :

EN PARLER bien sûr ; AGIR c’est mieux
Qui dit « Transition Écologique » dit changer nos habitudes de consommation, nos comportements individuels et collectifs. C’est un enjeu qui concerne toutes les générations. Changer n’est pas qu’une affaire de communication ! Il faut des actions mobilisatrices et des résultats.
Depuis 20 ans, nous avons conduit des initiatives concrètes de gestion optimale des déchets, de compostage à l’échelle communale et de mise en place d’une filière complète bois-énergie.
Dès 2004, nous avons mis fin à l’utilisation de produits phytosanitaires sur le domaine communal. En 2007, nous avons installé 500 m² de panneaux photovoltaïques sur les toits du Pôle Sud et nous avons renforcé la biodiversité végétale dans la ville. Nous avons créé, protégé et valorisé des zones humides. En 2015, nous avons restauré le ruisseau de La Mécanique pour assurer l’épuration des eaux de pluie de l’espace urbain par les plantes. Avec les enfants et les jeunes, nous avons conduit des actions pour réduire le gaspillage alimentaire à la cantine et composter les déchets. L’éco-citoyenneté est au cœur du notre nouveau Projet Éducatif Local. Dès cet été, l’éco-centre baptisé « L’Astrolab » ouvrira ses portes aux jeunes qui fréquentent le centre d’animation « l’Igloo » et le centre de loisirs.
Rappelons que nos initiatives ont déjà été saluées ; en 2010, c’est le trophée régional du développement durable, en 2017 le prix national de « la diversité végétale » et en 2018 le prix « zéro phyto durable ».
Dans le cadre du plan climat métropolitain, nous sommes la seule commune de l’agglomération à avoir atteint dès 2017 l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans ses consommations. Depuis 2006, malgré la construction de nouveaux bâtiments, nous avons réduit nos consommations d’énergies fossiles à hauteur de 15 %, grâce à la mise en place de techniques innovantes ; en particulier chaque fois que nous réalisons des travaux de rénovation.
Le plan climat 2019-2021 affiche des objectifs tout aussi ambitieux, impliquant tous les acteurs de la commune. Nous y sommes prêts !
En relai de toutes ces initiatives concrètes, nous avons conduit des actions de communication, d’information et de sensibilisation à destination des habitants, grâce à l’organisation de deux forums et d’une « balade thermique ». En septembre 2018, forts de nos acquis, nous avons organisé le premier festival « J’agis pour ma planète ». En septembre 2019, le festival vivra sa seconde édition. Les 19 avril et 6 juin derniers, nous avons accueilli à la halle de La Conterie deux conférences sur la transition écologique. Ce sont plus de 800 participants au total qui ont participé.
Notre responsabilité : c’est de proposer et mettre en œuvre des initiatives pour tous les publics. Ce sont grâce aux actions novatrices et vérifiables que tous ensemble, nous gagnerons le défi de la transition écologique.
                                                                                             Les élus Chartrains

lundi 10 juin 2019

J'agis pour ma planète - 27 & 28 sept 2019 - Chartres de Bretagne


Le festival, « J’agis pour ma planète ».
Organisé par la ville de Chartres de Bretagne,

Depuis nombre d’années, la commune est engagée dans une démarche concrète de préservation de l’environnement.
Nous développons la biodiversité dans l’espace urbain et investissons dans les énergies renouvelables. Depuis 15 ans, la collectivité proscrit les pesticides. Nous retraitons toute la biomasse ligneuse et fermentescible produite. Nous développons le plan bois énergie au moyen de puits de carbone sur tous les délaissés fonciers. La ville soutient les initiatives de développement durable portées par ses habitants.
Pour mieux impliquer la population, et au-delà de la commune, nous avons lancé la première édition d’un festival dédié à la transition écologique et énergétique. Celle-ci s’est déroulée fin septembre 2018.
Nous avons l’ambition de fédérer le plus grand nombre autour de la nécessité d’agir pour la planète, de livrer un message résolument positif, d’inviter les acteurs déjà engagés dans cette transition, de rendre chaque personne acteur de son environnement et de valoriser des initiatives concrètes à partager.
Notre objectif est également d’offrir un moment de détente, d’échanges d’idées et projets, de susciter la curiosité et la rencontre en cultivant l’esprit de la citoyenneté partagée.
Le festival « J’agis pour ma planète », ce sont :

-                        ➤ Des spectacles,
-                        ➤Un moment convivial qui associe les acteurs locaux
                                     dont nos commerçants,
-                        ➤ Des ateliers,
-                        ➤ Des expositions,
-                        ➤ Des films,
-                        ➤ Des conférences,
-                        ➤Une « gratiféria » (espace de dons),
-                        ➤Un salon dédié à la transition écologique.
     
     Les exposants ont commencé à répondre à l’invitation.

Pour les 28 et 29 septembre 2019, nos traitons en première de la question alimentaire.
« De la terre à l’assiette » et jusqu’au meilleur usage des déchets.
Il s’agit de sensibiliser le public aux enjeux de l’alimentation saine et durable.
Née d’un collectif de paysans, agronomes, consommateurs, scientifiques et professionnels de santé, l’association « Bleu-Blanc-Cœur » sera des nôtres. La conviction de ses membres : c’est de changer la manière de produire les aliments de demain … « Lorsque la terre est respectée, les animaux mieux nourris, l’homme se nourrit également mieux ».
Le label Bleu-Blanc-Cœur est reconnu par les pouvoirs publics, pour sa démarche d’intérêt nutritionnel et environnemental. Un parcours découverte sur les pratiques, les savoir-faire et les produits sera proposé avec des rencontres particulièrement riches d’enseignements.
La première journée (le 27 sept) sera pour l’essentiel dédiée au public jeune, dont les écoles.

www.ville-chartresdebretagne.fr/festival_j_agis_pour_ma_planete.html

jeudi 30 mai 2019

De la santé, du sol à l'assiette - 6 juin Chartres de Bgne - Conférence de Claude et Lydia Bourguignon


Après l'accueil de la conférence de Rob Hopkins en avril dernier, la commune de Chartres de Bretagne recevra le 6 juin la conférence-débat de Lydia et Claude Bourguignon, co-organisée par Harmonie Mutuelle et "Sans Transition! Bretagne", sur le thème de la santé, du sol à l'assiette.
Rencontre avec un élu engagé, Philippe Bonnin, Maire de la commune.
Après Rob Hopkins en avril, Chartres de Bretagne reçoit de nouveau une conférence, durant laquelle Claude et Lydia Bourguignon nous parlerons de la santé, des sols à nos assiettes, le 6 juin à la Halle de la Conterie. Cette thématique vous touche-t-elle particulièrement ?

mercredi 29 mai 2019

Pour une nouvelle ambition écologique et sociale à l'échelle communale

En ce printemps qui s'achève, les services de la commune de Chartres de Bretagne préparent un très beau fleurissement. Il associe toutes les générations, les écoles, nombre d’associations et tous les Chartrains qui le souhaitent. L’aménagement des espaces paysagers et des bocages au Sud de la commune se poursuit, de même que les jardins familiaux et partagés en pied de résidences, que ce soit aux Peupliers, comme dans la ville. Toutes ces initiatives constituent un véritable enjeu de qualité environnementale et de « savoir vivre ensemble ». Nous en faisons une priorité depuis des années. En outre, l’attribution du prix national de la diversité végétale dont nous avons été lauréat en 2017 ([1]) renforce notre motivation collective, pour avancer plus loin ! L’éco-centre, baptisé Astrolab’, sera ouvert cet été aux enfants des accueils de loisirs et les jeunes de l’Igloo.
Dans la coulée verte du ruisseau de la mécanique, fleurirons des parcelles destinées à tous les promeneurs, mais également aux abeilles, tristement décimées par l’agression des frelons asiatiques et maintenant par une bactérie sporulante ([2]). Depuis le parc des loisirs et jusqu’à la Seiche, ce sera tout un parcours champêtre à découvrir.
Protéger la biodiversité faunistique et floristique est un engagement que nous menons depuis des années avec conviction ; qu’il s’agisse du plan bois énergie, du compostage, du renoncement à l’usage des pesticides dès 2004 ou encore de la production horticole aux serres municipales. Les alertes sur le climat et le déclin de la biodiversité ne font que renforcer notre détermination ; certes pour la santé de chacun, mais bien au-delà puisqu’en dépendent les conditions de vie des jeunes générations et l’économie de demain pour un « monde durable ».
Dans le but d’assurer la meilleure information possible, nous accueillons à la halle de La Conterie des conférences sur la transition écologique. La première a eu lieu le 19 avril avec le britannique Rob Hopkins. Le 6 juin nous recevrons les agronomes Claude et Lydia Bourguignon pour traiter de la santé : « des sols à nos assiettes ». D’autres suivront avec la seconde édition du Festival « J’agis pour ma planète », les 27 & 28 septembre prochains. Ce sera un lieu d’échanges autour de projets et d’actions concrètes.
On ne cesse de nous parler de crise sociale, économique, climatique et écologique. Lors des débats politiques incessants, nous voyons bien que de telles préoccupations crispent très fortement. La campagne des élections européennes l’a démontré. Pendant ce temps, on nous présente des plans « stratégiques » et « schémas » en tous genres, amenés à grands renforts de communication ; mais pour quelle réelle finalité ?
Dans l’actuel contexte d’urgence écologique, il nous faut développer des actions concrètes. C’est de notre responsabilité de proposer des projets qui ont du sens à l’échelle de la commune, comme avec nos voisins.
Philippe Bonnin

([1]) - Décerné par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris et l’interprofession française de l’horticulture (Val’hor).

([2]) - Paenibacillus larvae ; agent dit de la « loque américaine ».