Les contrôles sur la régularité des politiques de financement d’organismes para-municipaux ont conduit les communes à réviser leurs modalités d’attribution des subventions aux associations. L’objectif consiste à garantir le meilleur usage des crédits publics. Ce n’est donc pas une question de détournements ! Même si c’est toujours trop, de tels faits ne concernent qu’une infime minorité de collectivités.
Les évolutions valent évidemment pour toutes les communes. Pour nous-mêmes à Chartres de Bretagne, l’orientation sera de mieux recentrer nos soutiens financiers en direction des actions éducatives, ainsi que d’accompagner l’engagement concret dans la vie communale.
À juste titre, parler d’éducation, voire de socialisation, s’entend au travers du sport et de la culture. De même, tout ce qui relève de l’animation dans la ville est évidement du plus grand intérêt, surtout s’il contribue à faire progresser le sens de l’éco-citoyenneté et de la solidarité. L’éducation s’adresse bien sûr au public jeune, mais l’éco-citoyenneté, comme la solidarité s’adresse à tous. Notre démarche a très logiquement été présentée en introduction du conseil communal de la vie associative, le 13 novembre dernier.
Nous aurions très légitimement souhaité présenter des aides au même niveau que les années antérieures. Malheureusement, l’évolution actuelle des ressources de nos communes sont de plus en plus contraintes. Nous y reviendrons lors des orientations budgétaires de janvier 2024. Mille fois hélas et bien plus que l’écrasante majorité des communes de France, Chartres de Bretagne cumule des difficultés liées au recul des bases de foncier bâti industriel. À ce propos, le Directeur Régional des Finances Publiques m’informera à sa demande expresse de la situation de nos ressources en foncier bâti communal pour 2024, lors d’un rendez-vous fixé le 4 décembre prochain. Ce sont de très mauvaises nouvelles sur lesquelles je reviendrai très largement en tout début d’année.
Plus qu’auparavant encore, l’exigence de rigueur s’imposera dans notre gestion des deniers publics. En 2024, les dépenses vont devoir rester tout au plus dans une enveloppe financière très proche de 2023 ; ceci malgré l’inflation ! Cependant, dans la mesure de nos disponibilités, je puis assurer que nous poursuivrons notre politique de réparation et d'entretien du patrimoine immobilier communal au service de la vie associative, sportive, culturelle et bien sûr éducative avec les écoles. Ce sont des équipements au service de tous les Chartrains. Malgré ce contexte difficile, il nous faut continuer à œuvrer pour faire encore de notre commune un espace de qualité de vie, d’intégration et de cohésion sociale. Je tiens tout particulièrement à saluer l’engagement des bénévoles associatifs au service de leurs adhérents.
Philippe Bonnin,
Maire de Chartres de Bretagne