Depuis les années 90, la commune de Chartres s’est
engagée dans la transition écologique au moyen d’initiatives concrètes (Recyclage avec la déchetterie communale,
compostage, énergies renouvelables, économies d’énergie, puits de carbone au
moyen des programmes de plantation, choix du « zéro-pesticide »,
restauration de zones humides, …). Le festival « J’agis pour ma
planète » s’inscrit naturellement dans cette démarche de mobilisation
collective.
Début 2018, notre action était saluée suite à
l’obtention du prix national de la diversité végétale, attribué par le
groupement des professionnels du végétal Val’Hor et le CNVVF ([1]). Le 24 septembre, le
conseil municipal a apporté son soutien au « Pacte Finance Climat »
initié par la climatologue de renom international Jean Jouzel et l’agro-économiste
Pierre Larrouturou.
Le réchauffement climatique va amplifier la
gravité des phénomènes de canicules, de désertification, d’inondations, ou
d’ouragans. Ils entraîneront des crises de productions agricoles et des
situations économiques critiques aux conséquences politiques incalculables.
Dans l’hémisphère Sud, les famines et déplacements de populations vont
s’amplifier. À terme, l’Europe sera concernée si ce n’est déjà le cas. Dans un
tel contexte critique, nous sommes appelés à réduire massivement, nos émissions
de gaz à effet de serre.
L’industrialisation des modes de production
du 20ème siècle qui précéda la mondialisation des échanges de
ressources et de biens a bouleversé nos économies dont celle des énergies
fossiles. Aujourd’hui, l’Europe doit entreprendre une véritable révolution
industrielle (surtout pas au moyen des délocalisations ! …) avec la
prise en compte des limites physiques et biologiques de la planète,
c'est-à-dire la « vulnérabilité environnementale ». Nous devons
démontrer qu’il est possible de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de
serre, tout en créant de la richesse et des emplois.
Forts de tels objectifs, il s’impose de
mobiliser toutes nos connaissances technologiques, tant à l’échelle locale
qu’internationale. Il nous faut soutenir toutes les réponses claires,
constructives et hors de toutes les ambiguïtés trop souvent constatées (le
« green Washing » ou l’écologie de façade).
Au travers de ses différents projets et initiatives,
nous avons décidé de renforcer notre implication dans la lutte contre le
dérèglement climatique. C’est aussi un enjeu majeur d’insertion et de cohésion
sociale dans un monde fragilisé par les inégalités toujours plus criantes et
les ravages écologiques au prétexte de la sacrosainte rentabilité financière.