- réduction des dépenses publiques,
- cure austéritaire généralisée.
Nous
assistons à une remise en cause virulente, voire aveugle et brutale des politiques
antérieures ; tout ceci sans le moindre discernement,
sans le moindre respect de ceux qui se battent depuis des années pour :
sans le moindre respect de ceux qui se battent depuis des années pour :
- enrayer le déclin de l’économie productive et des services,
- faire reculer le chômage,
- combattre le délitement de tout ce qui concourt à préserver la cohésion sociale.
A ce
stade du débat, nous en sommes toujours à la recherche de ce que pourrait-être
le vrai mode opératoire de ce gouvernement pour recomposer tout ce qu’il
démantèle avec un acharnement peu commun. Certes, l’art est
accompli ; mais après ? Nul n’ignore qu’il est facile de
détruire ...
En tout
état de cause, ces nouveaux acteurs de la sphère publique n’ont avancé que fort
peu de propositions claires et structurées. Par exemple, après l’annonce de la nouvelle
baisse des moyens aux collectivités, ils n’ont eu d’autres réponses à renvoyer aux
maires que de les inviter à la recherche de solutions par eux-mêmes !
S’agirait-il d’une conception revisitée de la « concertation » ?
Cf :
la lettre du 1er ministre, le 3 août dernier https://pdf.lu/pZGC
Le fond du
projet reste limité ; désuet ! Naturellement, c’est une immense préoccupation
pour tous les responsables de l’action publique au plus prêt des gens. On ne
mobilisera jamais le pays sans présenter et développer un projet lisible, concret,
solide et partagé dans toute sa diversité ou pluralité.
Une
société humaine, respectueuse des valeurs de chacun, dotée d’une économie
dynamique pour la faire grandir est évidemment complexe à refonder. Elle l’est
d’autant plus après le tsunami médiatico-politique de ce printemps 2017. A ce stade,
il faut admettre que depuis trois mois, nous sommes dans un jeu d’ombres, avec
des affirmations péremptoires, des contradictions puis des renoncements ; tous
aussi surprenants les uns que les autres.
- Développer l’investissement productif, ce vecteur structurant pour une offre d’emplois dédiée au plus large éventail de métiers et d’entreprises possible,
- investir dans la performance technologique et les compétences au moyen de la formation ;
C’est le
mouvement qui doit s’engager pour relever au plus vite notre compétitivité et notre
capacité à échanger d’égal à égal avec nos partenaires à l’échelle européenne
et mondiale. C’est là notre premier défi solidaire ; commun. Ce ne peut être
un défi confisqué aux seuls avantages de quelques uns … Comme le montre ce
pouvoir au gré de ses velléités de réformes, dont les « lois
travail ».
Les
français attendent bien autre chose que de se résigner à la fin de
l’agriculture, à la disparition de tant de Petites et Moyennes Entreprises, ainsi
qu’aux délocalisations industrielles, voire des services. Pourquoi depuis 15
ans, nous avons renoncé à produire tout ce que nous consommons au quotidien
dans une société moderne qui s’oblige à préparer l’avenir de ses enfants ?
Depuis mai 2017, que nous propose-t-on de différent du passé ? Fort peu de
choses ! L’économie solidaire et durable n’est pas dans les gènes de nos actuels
gouvernants et dont on peut s’interroger sur l’état de réelle maturité
politique. Je le regrette sincèrement.
Une politique d’austérité n’a jamais
créé d’emplois ; Est-ce donc la nouvelle conception de la modernité ?
Le choix de cette politique injuste
pour ceux qui peinent va à l’encontre du progrès économique, social et
environnemental.
Philippe Bonnin
Maire de Chartres de
Bretagne
Conseiller
départemental indépendant