A l’issue d’élections municipales
difficiles pour la gauche et qui ont conduit le Président de la République à
proposer un nouveau cap en changeant d’équipe gouvernementale, nous attendons
qu’un dialogue restauré s’engage enfin avec tous les acteurs des territoires
automobiles.
C’est le sens de notre
démarche initiée depuis des mois pour mettre un coup d’arrêt au déclin
industriel de la Janais (Cf
les nouvelles annonces de chômage technique), comme de toute la filière automobile. Les propositions de la
municipalité de Chartres de Bretagne sont toujours allées dans ce sens. A cet
égard, nous espérons que les nouvelles assemblées locales sauront se mobiliser
à la hauteur des enjeux. Que personne ne s’y trompe, il en va de l’avenir
économique du bassin d’emploi rennais et bretillien.
Le 20 mars dernier, accompagné
du Président du Conseil Général, Jean-Louis Tourenne et de la Députée
Marie-Anne Chapdelaine, j’ai présenté les propositions chartraines pour la
Janais aux conseillers économiques du chef de l’Etat. Fin 2013, nous avions
rendu public la mission initiée par notre collectivité pour étudier un nouveau
partenariat avec d’autres constructeurs internationaux, toujours dans l’intérêt
d’assurer la pérennité de la filière automobile en Ille et Vilaine. Entre
autres, j’ai rappelé que si les accords avec Dong Feng étaient devenus une
nécessité pour le sauvetage de PSA, il n’était pas garanti que la Janais, 10ème
site industriel français, soit pour autant tirée d’affaire dans l’actuel
contexte de marasme économique à l’échelle européenne.
Je me félicite que nos travaux
et propositions ont été entendues et que les conseillers du Président se soient
clairement engagés à ce que nous soyons reçus prochainement par le Président du
Conseil de surveillance du groupe PSA, Monsieur Louis Gallois, nommé à l’issue
d’un accord financier entre les gouvernements Français et Chinois.
Le Ministre de l’Economie et
du redressement productif, confirmé dans ses missions antérieures et qui accède
au poste le plus stratégique des ministères de Bercy connait parfaitement nos
analyses et propositions. Son directeur de Cabinet nous a reçus le 5 février
dernier. Nous espérons avancer conjointement et très rapidement pour sauver ce
qui peut l’être encore des activités du groupe automobile en France.
Nous n’avons pas l’intention
d’arrêter notre mobilisation, comme d’ailleurs avec l’Association des
collectivités sites d’industrie automobile - ACSIA –
Le 2 avril
2014
Philippe Bonnin