Le 24 janvier 2013, Peugeot-Citroën et General Motors
ont tenu une conférence de presse à Bruxelles en Belgique. L’objet était de
faire un point sur l’évolution de leur coopération. Tel que le soulignent les
médias, nous retiendrons le caractère inachevé de la présentation.
Après plusieurs mois de « tractations », nous
sommes en droit de connaître les intentions des dirigeants respectifs sur la
véritable répartition de charges dans les usines du territoire national.
Je constate avec regret que l’incertitude reste
entière concernant l’usine de Chartres de Bretagne, dédiée à la plate forme D
(véhicules de la gamme supérieure). En effet, les propos du Directeur des
marques de PSA, M. Jean-Christophe Quémard n’incite pas à la confiance
lorsqu’il déclare à propos des fabrications de la future C5 en 2016 :
« On tiendra cet engagement mais on
n’a pas dit que l’ensemble sera : « all made in Bretagne » (dans le texte) ».
Alors que rien ne peut être reproché à la qualité des
fabrications bretonnes et encore moins aux équipes professionnelles de PSA la
Janais et de ses partenaires sous-traitants, une telle déclaration est très
surprenante.
N’oublions pas que le groupe PSA n'a seulement poursuivi
son activité que grâce aux garanties financières de l’Etat, c'est-à-dire du
contribuable. Ces garanties sont destinées à sa filiale de financement des ventes
aux clients Peugeot ou Citroën. A l’instar de tels efforts publics, nous sommes
aujourd’hui en droit d’attendre des intentions bien plus claires et affirmées
sur l’avenir de l’usine de Chartres.
Philippe Bonnin, Maire de Chartres de Bretagne, Conseiller Général du Canton
de Bruz