Je
vous adresse tous mes vœux ; des vœux de succès dans l’exercice de vos
responsabilités professionnelles, associatives, électives ; Des vœux de
santé, des vœux à l’intention de vos familles et proches.
Après
les réalisations des années antérieures, ces 12 derniers mois ont été tout
aussi riches en évènements ; que nous parlions de développement de la
ville avec l’écoquartier des portes de la Seiche, du renouvellement urbain, de la
présence de nouveaux équipements et services, ainsi que de l’attribution du
prix national de la diversité végétale dont nous sommes très honorés et fiers.
Celui-ci vient couronner des années de travail et de consolidation de nos
compétences en matière de développement durable ; tout ceci bien avant
d’autres qui en découvrent maintenant l’importance, l’enjeu et la nécessité.
La
préservation du patrimoine, l’éducation, la citoyenneté, le vivre ensemble, la
solidarité, le développement durable, sont au cœur de nos politiques. Au travers
de toute cette diversité d’offre d’initiatives et d’activités, nous avons
l’ambition de permettre à chacun de s’investir dans la vie locale. D’ailleurs,
c’est bien la raison d’être de la commune ; des communes dans la globalité
de leurs missions.
Ces
dernières années, même s’ils s’en défendent, certains ont développé et justifié
une autre vision de la commune ; plus intégrée, simple relais des strates
de pouvoir, loin des gens et des cultures locales. Cette vision néglige les
missions historiques d’aménagement du territoire communal ; néglige la
mission sociale de la commune au travers de tant d’activités de
proximité ; et chaque fois que nécessaire avec des coopérations intercommunales
choisies, partagées et construites dans la diversité des choix et modes de
fonctionnement démocratiques. Ici même, nous avons toujours avancé de cette
manière. Une telle démarche ne se décrète pas « d’en haut » au
travers de ces technostructures administratives, arides, envahissantes et
dispendieuses dans leurs modes d’organisation et de gestion des moyens humains.
Je ne partage pas cette vision anti-communale, opposée aux concepts
fondamentaux de la décentralisation que j’ai toujours soutenus. Ces nouvelles
technostructures sont anti-participatives, anti-collaboratives. Ainsi, quand on
veut la rupture au prétexte d’une pseudo-modernité, on risque la colère.
Merci
chers collègues et collaborateurs pour cette belle restitution des faits de
l’année 2017. Elle démontre s’il est encore nécessaire la vitalité de la
commune, des chartrains et bien au delà. En effet, je ne doute nullement de la
présence des mêmes qualités dans nos communes voisines et partenaires de
qualité ; justement avec lesquelles nous avons construit tant de choses
pour la valorisation des ressources de proximité en eau potable, pour
l’assainissement, condition préalable à tout projet urbain, pour la
restauration scolaire, pour les accueils et animations de la petite enfance,
enfance et jeunesse, pour l’écoute des demandeurs d’emploi, le développement de
l’enseignement musical ; pour réaliser le puits de carbone du Perray aux
confins de Pont-Péan et Saint-Erblon sur le site de Val de Seiche. Aujourd’hui,
il est mis en péril du fait de la métropole, fort irrespectueuse du travail
d’autrui. Evidement, je me dois aussi de parler de la filière bois énergie et
de la piscine intercommunale de la Conterie qui dépend de cette filière bois
exceptionnelle. Cette dernière va connaître une nouvelle étape pour répondre à
la demande d’un public toujours plus nombreux, et je n’en doute nullement
enthousiaste.
Retour sur les défis de 2017. Les enjeux
de 2018
Voici
un an, je vous faisais état d’une année qui serait pour de multiples raisons,
entre autres électorales, celle des défis. Des défis pour donner plus de sens à
l’action publique dans la société française d’aujourd’hui ; Une société
qui évolue très vite et qui malheureusement nous donne parfois ce sentiment de division,
de se fragmenter plus que de s’unir.
Citoyens
engagés, animateurs et responsables d’associations aux objets variés et bien
évidemment tous les acteurs publics, au-delà de nos sensibilités personnelles,
nous nous interrogeons sur les meilleures options destinées à consolider le lien
social ; quand ce n’est pour le reconstruire.
A
priori, l’année 2017 nous lègue des perspectives encourageantes. Mais attendons
que l’Histoire nous l’apprenne … un jour. Pour l’instant, l’optimisme devient
un leitmotiv intensément propagé. Sur la forme, est-ce une bonne chose ? Sans
conteste j’y souscris mais je laisse naturellement chacun d’entre vous en faire
sa juste appréciation.
Sur
le fond maintenant ; si rien ne change cet optimisme ne sera peut-être qu’éphémère.
Je ne le souhaite d’aucune façon parce que ceux qui subiront le moment venu les
conséquences de l’échec que serait une récession économique, ce sont les plus
précaires, les plus isolés, les plus fragiles, les sans voix ; les moins
intégrés dans notre communauté humaine.
Lorsque
je vois cette montée inexorable de l’urgence sociale sous toutes ses
formes ; que nous parlions de la demande de logements aidés, des aides
matérielles ou financières d’urgence, via nos centres communaux d’action
sociale, nos épiceries solidaires, nos associations caritatives, comme
d’ailleurs auprès de nos centres départementaux d’action sociale ; lorsque
je vois la détresse montante de familles modestes qu’on perçoit dans ces lieux
où nous accueillons les enfants comme à l’école, dans nos espaces d’animation
et de socialisation, je puis vous assurer que notre opinion d’élus communaux,
de maires et leurs collaborateurs, n’est pas vraiment celle que véhicule ce mouvement
de confiance auto-satisfaite, entre autres véhiculé par les sondeurs d’opinion.
Certes,
nul ne conteste la dynamique économique en cours dont nous ne sommes d’ailleurs
pas écartés ; mais, en qualité d’acteurs publics et responsables, retenons
notre souffle … profond certes, mais contenu … Ça va mieux !
Après
des réductions de capacités industrielles drastiques pour mieux délocaliser et
de fermetures d’usines, nombre de centres de production sont bien repartis,
comme c’est le cas à Chartres de Bretagne.
De
très grands groupes industriels et d’usines ont de beaux carnets de commandes
telles que Peugeot Citroën et Schneider Électric ici. De même, la demande en
surfaces tertiaires est suffisamment forte pour que les sites de Ker Lann à
Bruz ou ici à la Conterie se développent à un rythme plus soutenu. Il en est de
même sur les communes du Sud de L’agglomération.
Bravo
aux dirigeants de toutes ces entreprises, aux ouvriers et employés de
l’industrie, du commerce et des services. Merci aux acteurs de l’enseignement,
de la formation et de la recherche. Ce sont vous tous qui préparez l’avenir de
nos territoires, et bien sûr de nos jeunes.
Mais
qu’en est-il vraiment de l’action de ce gouvernement dont on ne discerne pas
encore clairement le cœur de la stratégie ; la ligne et les objectifs politiques.
Il est bien trop tôt pour en juger.
Les collectivités privées de
ressources.
Dans
l’immédiat, comme tous les élus locaux, je sais qu’il veut nous priver de
moyens !
Qui
n’a donc pas entendu parler de ces 13 milliards d’euros d’économies à faire
dans nos collectivités après déjà les 11 milliards retranchés de nos dotations
sous le précédent gouvernement Valls ? Un certain conseiller économique de
campagne en 2011, puis à l’Élysée dès 2012 pour devenir ensuite ministre de
l’économie exerçait déjà le pouvoir avec ses qualités. Il ne nous est donc pas
inconnu. Tout ceci montre bien la continuité politique en version
amplifiée !
Pour
notre commune, la dotation de l’État qui était de 700 000 € en 2013
est descendue à 27 000 € en 2017. Ainsi, nous venons de clore le
programme Hollande-Valls-Macron ; en attendant le suivant.
En
réalité, sachez que ce sont des moyens de la solidarité dont nous prive ce
régime, c’est aussi notre capacité concrète à engager des innovations sociales
qui va nous manquer. Ce sont toutes ces initiatives simples, modestes qui collent
à la réalité du terrain, du vécu des gens ! C’est d’abord de cela dont
tous les jours nous nous préoccupons.
La politique, la citoyenneté,
tel est le contenu de notre action municipale.
La
politique locale, celle des « soutiers de la République », ce n’est
pas qu’un sujet de rationalisation financière à grande échelle, c’est une
question de mobilisation créatrice au plus près de nos concitoyens, avec
toujours moins de moyens et toujours plus de résultats à attendre … le
qualificatif pour une telle équation est simple : paradoxal.
Pour
conclure sur cette question : tous ces gens qui n’ont pas acquis cette
expérience du terrain, de la proximité, sont ils vraiment aptes à juger et décider
de la pertinence de notre action ?
Je
ne disserterai pas sur la Taxe d’Habitation. Je veux seulement vous dire que ce
n’est pas l’impôt injuste que l’on nous fait croire. Surtout, disons qu’il est
de bon ton de discréditer l’impôt dans les économies libérales. D’ailleurs, c’est
un sujet dont on parlait déjà dans les sociétés antiques, voici plus de deux
millénaires …
Sur
le fond, admettons que nous sommes là devant un parfait cas d’école : un
processus régressif et insidieux de mise sous tutelle des collectivités. Le fait
n’est nullement récent.
Certes,
nous sommes conscients que la situation financière de Chartres de Bretagne nous
permet encore bien des initiatives, contrairement à d’autres collectivités. Il
n’en demeure donc pas moins que pour la très grande majorité de nos communes,
les ponctions budgétaires que l’État est incapable d’appliquer à lui même
affaiblissent la solidarité, l’économie locale ; demain les emplois et les
libertés.
Les aides au logement.
Comme
la totalité de mes collègues maires, je conteste la réduction des Aides
Personnalisées au Logement (APL).
Avec
cet art de la communication gouvernementale accompli pour retourner les
situations, je ne suis pas certain que tout le monde ait bien mesuré ce que le
pouvoir d’État demande aux organismes HLM. Il leur impose de compenser la perte
des APL pour les locataires, c'est-à-dire de baisser les loyers a due
proportion de ce que les locataires ne percevront plus en Aide Personnalisée au
Logement. Le résultat : c’est une ponction sur les recettes d’exploitation
des organismes HLM. Ils seront par conséquent contraints de réduire l’effort d’entretien
de leur patrimoine, comme évidemment l’effort de construction. Comment répondre
dans ces conditions à la demande de logement ; grande cause de solidarité
nationale ?
Toute
cette énergie que nous dépensons n’a pas de prix, parce que la préservation de
la cohésion sociale, le vivre ensemble, ça n’entre pas dans les équations financières
contraintes. Par contre c’est d’un coût somme toute modeste à notre petite échelle.
En effet, s’il fallait rémunérer toute cette énergie mobilisée par l’intermédiaire
d’une organisation privatisée comme dans certains pays très libéraux et dont le
pouvoir veut copier le modèle, à l’évidence il serait impossible de rendre le même
service pour tous. L’efficience sociale au service de tous serait bien en deçà
de ce que nous faisons aujourd’hui. Mais est-ce bien la préoccupation du
pouvoir d’aujourd’hui ? L’interrogation est permise.
Économie politique.
Parler
d’optimisme. Cette question peut être déclinée pour parler de démocratie, de
société, d’économie naturellement, mais aussi de développement durable.
Dans
tous ces domaines, il y a encore tant à faire.
S’il
y a un devoir sur lequel je ne suis jamais avare de propos, bien que le sujet
soit très exigeant, ce sont les technologies d’avenir et l’économie. Je
formulerai quelques avis à ce sujet.
Parlons
d’investissements.
Durant
ces 10 dernières années, nous avions cette réelle chance de consolider notre appareil
productif national et local. Il n’en a rien été.
De
très grandes entreprises ont été sauvées avec l’argent public, mais c’était
pour mieux délocaliser ensuite leur production et tirer parti du dumping social
et environnemental de certains pays. Comment peut-on ainsi parler de
développement durable ?
Soyons
lucides, début 2018, la reprise se fait encore malheureusement à crédit avec un
déficit du commerce extérieur qui repart à la hausse depuis 2016 et ne cesse de
croître : moins 48 milliards en 2016 et moins 60 milliards en 2017, tels
sont les chiffres du service des douanes publiés fin décembre 2017.
La
dette publique atteint 2 260 Milliards. Elle augmente toujours en ce
qui concerne celle de l’État alors que les collectivités publiques locales se
désendettent. C’est manifestement bien plus simple de demander des efforts
supplémentaires à celles et ceux qui sont déjà les plus vertueux … belle constance !
Ainsi,
n’est ce pas surréaliste de voir prospérer ce désaccord entre le ministère de
l’économie et le non moins officiel Institut National de la Statistique et des
Études Économiques à propos du solde entre les taxes ou charges en plus et les
taxes en moins à la charge des ménages. En 2018, l’institut estime que les
familles seront pénalisées de 4,5 milliards d’euros. Ce commentaire ne vient
pas de journaux particulièrement contestataires puisque que vous pouvez en
prendre connaissance dans « Le Figaro » du 20 décembre 2017 ou encore
dans le quotidien « Le Monde ».
Je
comprends mieux l’impératif de contrôler les informations des réseaux sociaux
dont le Président nous parle et de créer son propre média. Mais, sommes-nous
encore en démocratie ?
Enfin,
les grands dirigeants nationaux et internationaux doivent être cohérents,
logiques et honnêtes avec eux-mêmes. Une grande part de la dette publique,
c’est de la dette privée acquise au moyen de « l’assouplissement quantitatif »
de la Banque Centrale Européenne qui a massivement racheté les créances
bancaires irrécouvrables. C’est une première chance ! De même l’État, par
le truchement des assouplissements fiscaux et sociaux a redonné des marges appréciables
aux entreprises quand ce n’est pour les sauver. C’est le CICE ; c’était
une seconde chance.
L’État
nous a aussi demandé d’investir pour soutenir l’économie. Souvenez-vous :
c’était le plan de relance Sarkozy-Fillon qui perdura bien au delà de 2012.
Nous y avons contribué et c’est tant mieux. Voici la troisième chance.
Cette
injection d’argent dans le secteur concurrentiel a bien sûr alourdi la dette
publique.
De
l’avis général dans les milieux économiques et financiers, cet argent est allé préférentiellement
dans la spéculation plutôt que l’investissement. Comme en 2007, le risque est à
nouveau de subir l’explosion d’une bulle spéculative déconnectée de la réalité
productive, ce qu’on appelait à l’époque « l’économie réelle » …
Le
problème, c’est donc l’injection d’argent public dans une économie financière
qui spécule plus qu’elle n’investit. En attendant, ce sont de 60 à 80 milliards
d’euros soustraits à la collectivité publique qui partiraient chaque année dans
les paradis fiscaux.
Face
à ce contexte, en quoi faudrait-il donc encore asséner nos communes de mesures
punitives pour 2018 et les suivantes ? Sommes-nous responsables de la
dette publique ? N’avons-nous déjà pas été suffisamment vertueux ?
Certes,
beaucoup disent que ça change. Mais ne serait-ce qu’un changement dans l’approfondissement
d’une certaine pensée que d’aucuns appellent néolibérale et qui se radicalise
au fil du temps. Dans l’immédiat, le débat est encore bien pauvre. Il faut donc
attendre.
Parlons local
En
tout état de cause, dans un contexte aussi compliqué, il nous faut avancer,
repenser le modèle de l’action communale, aller à l’essentiel, faire jouer plus
que jamais les synergies, les transversalités sur des thématiques aussi
déterminantes que l’éducation, la solidarité et le développement durable, le
lien entre toutes les générations. Ce sont des questions de citoyenneté sur
lesquelles nous travaillons depuis des années. Elles n’aboutiront que par la
mise en œuvre d’une mobilisation dans toutes nos structures, entre autres de proximité.
Ce
n’est pas antinomique avec les grands projets ; mais faut-il encore que
les grands décideurs ne négligent pas l’échelon communal. Il est essentiel.
Suite
aux réformes et contre-réformes de l’éducation nationale, nous allons nous
remobiliser sur le projet éducatif local, lancé au début des années 2000.
Les mauvaises pratiques
écologiques locales.
Bien
sûr que nous allons poursuivre notre route dans le champ du développement
durable. Nous ne sommes pas de ceux qui luttent au moyen du verbe contre les
pollutions, le réchauffement climatique mais qui dans les faits détruisent des
zones humides, renoncent au développement de filières énergétique de proximité
telles la production de biogaz ou encore le développement de la biomasse
énergie. A ce sujet, nous assurons la mise en place de plantations années après
années dans la commune. Les éco destructeurs ne doivent pas avoir le dernier
mot face aux impératifs écologiques. Nous attendons leur conversion au
pragmatisme plutôt qu’à la théorie de la bonne conscience. Ils pensent les
déchèteries, le traitement des coproduits et l’économie circulaire comme si
nous en étions encore à cette vision verticale du progrès technique des années
60 ; sans discernement, sans respect de la diversité des projets et
modèles. Il est temps que les errements technocratiques et autoritaires cessent
ainsi leurs ravages. N’ont-ils pas compris que la diversité des actions et des
modèles est une exigence écologique, politique, citoyenne et d’avenir ? Il
n’y a pas d’autre alternative que de penser autrement pour préparer le choc du
futur et de changer de modèle de gouvernance politique de cette agglomération.
Soyez
rassurés Mesdames Messieurs, nous ne sommes pas seuls à porter cette
appréciation ; mais seulement, quand nous avons décidé de défendre notre
expérience et nos acquis, nous ne reculons jamais. Nous ne pratiquons pas le
green-washing, c'est-à-dire l’écologie de façade. Nous préparons un autre futur.
C’est le sens de notre engagement politique authentique ! Le reste n’est
que compromis au service d’ambitions. En la matière, ce n’est pas ma ligne de
pensée et d’action.
Nous
préparons 2020 avec un projet qui respectera les communes et les élus
communaux. Nous préparons une nouvelle gouvernance pour la coopération en
opposition à l’intégration. C’est notre projet d’hommes et de femmes engagés
dans l’exigence démocratique.
Revenons
à Chartres de Bretagne ; nous allons travailler sur de nouvelles orientations
citoyennes, avec un projet d’agroforesterie et de production jardinière en
permaculture avec tous les habitants qui souhaiteront s’y associer. Nous allons
réaliser ce programme dans la coulée verte du ruisseau de la mécanique, au-delà
du parc des loisirs.
Vous
le savez, le débat concernant la lutte contre le réchauffement climatique n’est
plus une question théorique. Nous allons préparer des temps mobilisateurs pour
sensibiliser tous les publics et toutes les générations. Nos dix années d’expériences
en la matière doivent être consolidées et feront exemple. À cet effet, nous
réaliserons un grand évènement d’expositions, de conférences et débats au Pôle
Sud ainsi qu’un salon des technologies dans cette halle de la Conterie pour la rentrée
de septembre 2018.
Élus,
collaborateurs et prestataires, je vous remercie pour le travail déjà accompli
et pour tout ce qui reste à faire. Les défis sont immenses et nous allons nous
y atteler pour construire de nouveaux projets et de nouvelles perspectives pour
les chartrains, entre nos communes et pour préparer une refondation de intercommunalité
qui respecte chacun, et reconnaisse le principe constitutionnel de l’Europe
selon les fondements du traité de Maastricht institués par le vote populaire en
1992 : « Tout ce qui est assuré
avec pertinence à l’échelle de la proximité doit l’emporter sur les modèles
d’intégration qui tendent à éloigner le citoyen des lieux de décisions,
d’initiatives et d’action ».
Remerciements
J’adresse
tous mes remerciements à nos commerçants et artisans pour la qualité de leurs
services, de leurs projets et pour l’esprit de concertation qui les anime. Je
remercie les conseillers sages, les jeunes de Cap à Cité et les nombreux
bénévoles pour leur participation à la conception des aménagements du parc des
loisirs ; à la mise en œuvre d’initiatives telles que la bibliothèque de
rue, le fleurissement, la journée citoyenne et tant d’autres initiatives de
solidarité. Je les en remercie.
Ma
gratitude s’adresse à tous les élus et cadres de notre collectivité. Merci
également aux collègues de nos assemblées intercommunales. Les sacrifices sur
le temps personnel et familial ne sont pas anodins. Soyez en remerciés pour
votre investissement.
Il
nous faut de la réactivité et de l’agilité pour relever tous ces défis qui nous
attendent. Je sais pouvoir compter sur vous pour défendre le droit à la
dignité pour les plus vulnérables, les migrants économiques, politiques et
climatiques.
En 2018, ne
nous laissons plus envahir par le doute et le découragement.
De part nos
convictions et notre détermination, croyons à l’indispensable renaissance, pour
construire ensemble un monde plus juste, plus solidaire et fraternel. C’est un
enjeu de pérennité.
Nos valeurs
humanistes, authentiquement sociales, sont une réponse juste face à ces maîtres
du monde décalés, éphémères. Forts d’un autre regard résolument tourné vers
l’avenir, ces politiques n’ont plus de sens à nos yeux alors que le monde
bascule dans l’instabilité climatique, économique et géostratégique. Elles sont
dignes de ce que nos aïeux connurent avant, puis au moment de la 1ère
grande dépression économique de 1929. Nous sommes des gens de convictions, et
d’ouverture. Je combats et dénonce ces politiques soumises aux intérêts des
puissants.
A l’orée de
2018, tous citoyens du Monde, au plus profond de nos regards tournés vers
l’avenir, se dessine un très long chemin depuis nos territoires de vie jusqu’à
l’échelle du monde global au destin unique … indivisible entre les riches
et les pauvres.
Prenons
cette nouvelle année telle une opportunité ; une chance à saisir pour la
démocratie.
Ce
soir, je vous remercie tous au nom des élus ; en particulier les personnes,
les associations, les bénévoles qui participent activement tout au long de
l’année à l’animation de la commune, souvent en concertation avec les
collectivités voisines et du canton. Merci pour votre présence.
Recevez mes
vœux les plus sincères de bonheur, de solidarité et de santé.