Nouveau modèle (C84) et investissements à « La Janais »
Chartres de Bretagne, le 20
juin 2016
C’est
une annonce que nous attendions depuis maintenant quelques mois.
L’oxygène
que nous a apporté la dévaluation de l’euro (- 20%), engagée grâce à
l’action du Président de la Banque Centrale Européenne ([1]), ainsi que le
ralentissement économique des pays émergents - BRICS ([2]) - redonnent enfin quelques
meilleures couleurs à la zone euro et son industrie.
Nombre de relocalisations industrielles sont aujourd’hui en bonne voie, grâce à la dévaluation compétitive de la monnaie communautaire. Le chemin sera toutefois encore très long et nous ne serons jamais à l’abri d’autres configurations économiques défavorables ; d’où l’importance de garder la plus grande vigilance qui s’impose et de nous mobiliser autant de fois qu’il le faudra, toujours avant qu’il ne soit trop tard.
Nombre de relocalisations industrielles sont aujourd’hui en bonne voie, grâce à la dévaluation compétitive de la monnaie communautaire. Le chemin sera toutefois encore très long et nous ne serons jamais à l’abri d’autres configurations économiques défavorables ; d’où l’importance de garder la plus grande vigilance qui s’impose et de nous mobiliser autant de fois qu’il le faudra, toujours avant qu’il ne soit trop tard.
En 10
ans, l’usine de La Janais à Chartres de Bretagne a perdu 200 000 véhicules / an,
passant de 300 000 à moins de 65 000. Depuis l’annonce de « P87 »,
fin 2013, nous étions restés dans l’attente.
Certes
de 2013 à 2015, les fabrications hexagonales des constructeurs français ont progressé
de 200 000 véhicules / an, mais la chute depuis 2007 jusqu’à
cette date avait été de 510 000 véhicules / an (3 millions en
2000 ; 1,6 millions en 2015 !). Le retard n’est donc pas rattrapé.
Durant
cette même période (2013 - 2015), force est de constater que La
Janais n’était plus « dans la course ». Le taux de charge des usines
européennes PSA (Espagne, Europe de l’Est et les
établissements de Sochaux-Mulhouse) est aujourd’hui des plus satisfaisants. Par
conséquent, mais sans oublier les quelques 10 000 emplois perdus, ni les
15 000 dans la sous-traitance directe, l’usine Bretillienne repend très
logiquement des couleurs, grâce à l’effort de tous et c’est tant mieux.
Philippe
Bonnin,
Maire de Chartres de Bretagne
Conseiller départemental
Maire de Chartres de Bretagne
Conseiller départemental
Accès au communiqué du groupe : http://pdf.lu/xeYy
([1]) - Le « Quantitative Easing ».
Il s’agit d’une politique de dernier recourt engagée début 2012 par Mario
Draghi. Les banques centrales augmentent la masse monétaire en rachetant des
dettes institutionnelles (dettes publiques ou bancaires principalement). La
chute des taux d’intérêt est un levier concomitant qui contribue à la
dépréciation de la monnaie concernée. C'est une option choisie lorsque les
autres méthodes de relance économique sont devenues inefficaces.