Dans
un article relatif au projet de construction d’une déchèterie à Saint Jacques
de la Lande dans la zone d’entreprises de Mi - Voie (2,3 millions
d’euros), il est de nouveau fait état de la fermeture de la déchèterie de
Chartres de Bretagne (Ouest France du samedi 25 Nov. 2017) au prétexte des
normes. Après maints débats qui laissaient entrevoir un accord intelligent, s’agit-il
d’une nouvelle provocation du Président de l’agglomération, Maire de Saint
Jacques de la Lande ?
Contrairement
aux allégations de Rennes Métropole, la déchèterie de Chartres de Bretagne ne
fermera pas. Elle fera l’objet d’aménagements tels que convenus initialement avec
la communauté d’agglomération dès 2010.
Conçue,
construite puis développée par la commune de Chartres de Bretagne dans le cadre
de sa politique environnementale, nous sommes la seule collectivité de l’agglomération
qui valorise ses végétaux sur son territoire communal, grâce aux moyens mis en
œuvre à cet effet. Ce sont là nos actions opérationnelles. Elles concernent une
véritable « politique du végétal » jusqu’à son recyclage. C’est grâce
à aux traitements spécifiques de nos deux filières de valorisation de la biomasse
organique que nous avons réussi cet objectif de développement durable. Avec d’autres
succès connus, notre travail vient d’être salué dans le contexte du prix national de la diversité végétale
qui nous a été décerné le 8 novembre dernier.
Dans
les prochains mois, nous allons engager de nouvelles initiatives pour valoriser
d’autres produits recyclables.
Contrairement
aux actions de la Métropole, nous ne détruisons pas les zones humides dans les
milieux récepteurs sensibles de la Seiche et de l’Ise ; de surcroît ce
sont des zones tampon occupées par des espèces botaniques filtrantes,
préventives contre les risques de pollution biologique et biochimique en amont.
Cette attitude anti-écologique montre à quel point ces organisations, certes puissantes
mais loin du quotidien de nos administrés sont capables d’aller à l’encontre des
règles à minima pour préserver les milieux aquatiques non compensables. Les
attaques contre l’environnement, les choix financièrement démesurés dans une
période de disette des finances publiques à propos des déchèteries seront
appréciés comme il se doit dans les mois et années à venir.
Chartres
de Bretagne, le 25 novembre 2018
Philippe Bonnin,
Maire de Chartres
de Bretagne