mercredi 13 mars 2024

Le site de "La Janais" à Chartres de Bretagne

Le site de construction automobile de "La Janais" ([1]) est au cœur de la vie économique de notre commune, de l’agglomération rennaise, de l’Ille et Vilaine et bien au-delà. Poumon industriel notoire depuis les années 1960, notre territoire a très longtemps vécu au rythme des cycles de fabrication des automobiles à Chartres de Bretagne. Les relations communales avec l’établissement ont toujours été des plus étroites, tant lors des « grandes heures » de l’usine avec ses 14 000 salariés, que durant celles qui le furent moins : 2 300 à l’heure actuelle. Les relations avec Rennes / Rennes métropole n’ont jamais été de la même nature. Durant ces 30 dernières années, nous avons été témoins d’autant de crispations que d’éloges.

Toutes les équipes municipales chartraines ont su répondre aux attentes du constructeur ; qu'il s'agisse de la mobilisation de mon prédécesseur Antoine Châtel pour réaliser les acquisitions foncières en 1958 - 59 et par la suite nous-mêmes pour faciliter les investissements de capacité et s’adapter aux nouvelles réglementations environnementales ([2]). En 2010, alors que toute la commune est comprise dans un périmètre de captages d’eau potable, le raccordement de La Janais à l'assainissement collectif communal et intercommunal a été engagé. Enfin, nous avons su préserver l’attractivité industrielle du site au travers d’un taux de taxe foncière locale inférieure à toutes les autres communes ([3]). Ce taux de 35,50 % représente un avantage, tant pour le bâti économique que résidentiel. Ce sont 10 points de moins en comparaison avec la ville de Rennes (45,66 %). Sur un plan strictement comptable, c'est comme si la commune de Chartres de Bretagne accordait chaque année une subvention d'un million d'euros aux entreprises de la commune. Je précise que 60 % de nos bases de taxe foncières sont industrielles ! C’est un avantage pour l’économie et l’emploi, mais il s’agit également d’une très grande vulnérabilité dans le contexte du démantèlement partiel du bâti racheté et neutralisé par la métropole, ainsi que par d’autres opérateurs en mal de faire avancer leurs projets sur le site de La Janais. Ce dernier représente une surface de 240 hectares au regard de la superficie totale de la commune (1 018 HA). Jusqu’en 2015, les surfaces construites des usines (à l’époque PSA) étaient de 750 000 m² (75 HA)

L’annonce concernant un projet d’implantation du constructeur de réacteurs pour avions est une bonne nouvelle. Elle survient alors même que des critiques à l’encontre de Stellantis désolent tous les employés de l’établissement ([4]). Il est inutile de préciser que le secteur de l’aéronautique est l’un des principaux atouts de notre économie nationale. Le groupe Safran est d’ailleurs déjà très présent dans le grand Ouest (Fougères, Dinard, Caen, St Nazaire, Poitiers, Niort, Châtellerault).

Cette annonce en vient jusqu’à déstabiliser en son sein la municipalité rennaise … Ceci met au jour l’existence d’un « pacte gris », autour de notions quelque peu nébuleuses ou conceptuelles que serait « l’excellence industrielle décarbonée ». Convenons en, Chartres de Bretagne en est bien la première victime ! Après avoir longtemps disserté dans les années 90 - 2000 à propos d’une « France d’avenir sans usine », tout est à reconsidérer avec raison.

                                                                           Philippe Bonnin, Maire


([1]) - « La Janais » : désignation appartenant à la Société Citroën-automobiles et par conséquent à Stellantis, société de droit néerlandais.

([2]) - Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

([3]) - Depuis la disparition de la taxe d’habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties constitue le dernier levier fiscal dont la commune dispose encore.

([4]) - Cf. notre communiqué du 20 février, en réaction à un article de Ouest-France paru le même jour. Le communiqué est consultable sur le site de la ville.

mardi 12 mars 2024

J’agis pour ma planète, un festival « durable ».

Notre continent n’est pas épargné par des canicules, puis des pluviométries excessives, des tempêtes et même des périodes de froid improbables. Ce sont autant de phénomènes qui deviennent de plus en plus fréquents. Ils provoquent des dégâts parfois tragiques pour ceux qui les subissent. A juste titre, les rejets de gaz carbonique, de méthane et l’utilisation de substances qui altèrent la couche d’ozone dans l’atmosphère sont pointés du doigt. Citons aussi les hydrofluorocarbures (HFC), un puissant gaz à effet de serre. Les causes de l’altération de la planète sont ainsi très diverses. Elles nous conduisent nécessairement à modifier nos modes de vie et de consommation.

Pour limiter le réchauffement climatique, il est de notre devoir à tous d’agir. De nombreuses actions peuvent et doivent être entreprises ; ceci à tous les échelons. Depuis bien des années, nous prenons très au sérieux cette question dans notre gestion communale. À notre échelle, certes bien modeste, le but est évidemment de réduire l'impact de certaines activités humaines sur l’environnement. Outre notre politique de développement durable qui s’appuie sur des actions concrètes, nous avons toujours été préoccupés par la surconsommation des ressources non renouvelables. Déjà, ce sont des actes pour aller plus loin dans nos engagements. Toutefois, nous savons que nous ne pouvons agir seuls. C’est dans cette optique qu’en 2018 nous avons initié le festival « J’agis pour ma planète ».

Plusieurs groupes de travail auxquels des chartrains se sont inscrits mettent en œuvre l’organisation de temps forts durant le festival. Les thèmes retenus concernent les mobilités douces, l’eau et la biodiversité ; la réparation et le réemploi, l’aménagement communal, …

Cette démarche collaborative s’inscrit dans l’urgence et la nécessité d’agir pour assurer la pérennité de la planète, si ce n’est de l’humanité. En effet, les crises climatiques induisent des conséquences très préoccupantes sur la qualité des ressources en eau, les productions agricoles, et tant d’autres choses ... C’est tout un écosystème qui s’en trouve bouleversé. Il menace la biodiversité et perturbe les filières pour une alimentation durable.

Nous savons les secteurs de l’économie ont un impact sur les milieux naturels. Mais à ce stade, ne jetons la pierre à personne et recherchons d’abord des réponses ou solutions qui permettraient d’inverser la tendance. Rappelons-nous, le sujet du « trou dans la couche d’ozone » dans les années 1980 – 90. Il a fallu interdire certains composés gazeux contenus dans les aérosols pour qu’aujourd’hui, nous constations une quasi réparation.

 

Nous menons des actions concrètes destinées à préserver des ressources rares. À ce titre, la sensibilisation sur la seconde vie des équipements doit être développée. La future maison éco-citoyenne s’inscrit dans cet objectif. Pour agir concrètement, il faut démultiplier les actions de sensibilisation. Le festival sera un lieu de débats et réflexions qui permettront de mieux comprendre les enjeux économiques, sanitaires et sociaux. Pour cela, nous proposons de nombreuses actions citoyennes. Elles concourent à favoriser les idées autour d’expériences et projets concrets.

Les élus Chartrains

vendredi 1 mars 2024

Bienvenue à l’entreprise SAFRAN ! à Chartres de Bretagne

La décision du Groupe SAFRAN d’installer d’ici 3 ans, une usine métallurgique de haute technologie, engagée pour la décarbonation de l’aéronautique, sur le site de la Janais à Chartres-de-Bretagne est une bonne nouvelle pour l’emploi, pour la diversification et l’enrichissement de nos savoir-faire industriels et pour le développement de notre territoire métropolitain.

Le Groupe des Maires indépendants qui compte 20 élus et rassemble 12 exécutifs communaux sur Rennes Métropole avec plusieurs communes en pointe dans l’accueil d’entreprises et la création d’emplois (Chartres-de-Bretagne, Cesson-Sévigné, Pacé, Saint-Grégoire, …), soutient les efforts de l’exécutif métropolitain en faveur d’un projet économique réaliste, exigeant et innovant, tourné vers l’avenir, acteur de la transition écologique et créateur d’emplois.  

Il considère que seule la consolidation de l’activité économique et notamment industrielle, permettra de financer de manière viable et durable des politiques publiques ambitieuses (transport, logement, solidarité, protection de l’environnement, sécurité…), sur l’ensemble du territoire métropolitain, au service des communes et des habitants.

Les élus métropolitains des 12 communes de : Bécherel, Cesson-Sévigné, Chartres-de-Bretagne, Corps-Nuds, Gévezé, La Chapelle-des-Fougeretz, Mordelles, Orgères, Pacé, Parthenay-de-Bretagne, Saint-Grégoire, Thorigné-Fouillard.

Contact : groupemaireselusindependantsrm@gmail.com

dimanche 14 janvier 2024

VOEUX pour 2024

Que 2024 soit une année féconde en idées pour engager des projets dont l’objectif, si ce n’est l’ambition sera de faire avancer tout ce qui a du sens ; des idées empreintes du meilleur de ce que sont nos vraies et belles valeurs humaines. 2024, c’est l’année de l’olympisme. Alors, comment ne pas exprimer en ces jours de vœux une aspiration qui réponde à « l’excellence, le respect et l’amitié », tel que décliné justement dans la devise des jeux.

Contre les populismes : « Faire société ».